L’association

L’association Com-In-SoIn (Communication, Informations, Soutien, Interdisciplinaire) est une association de loi 1901, crée en mars 2020. Elle permet un soutien et un accompagnement informatif clair et concis à autrui (malade ou non) en communiquant sur divers sujets lié de près ou de loin au bien-être et à la santé.

 

Les quatre piliers fondateurs constituant Com-In-SoIn sont :

 

  • La communication (Com)
  • L’information (In)
  • Le soutien (So)
  • L’interdisciplinarité  (In)

l

La communication

o

La communication c’est le fait de communiquer, d’établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à un autre peut importe le sujet.  Ceci se fait grâce à l’ensemble des moyens et techniques que nous connaissons aujourd’hui, permettant la diffusion d’un message auprès d’une audience plus ou moins vaste et hétérogène.

Elle concerne aussi bien l’homme (communication interpersonnelle, de groupe, de masse…) que la machine (télécommunications, nouvelles technologies…).

Lorsqu’on transmet un message physique, oral ou écrit, on s’inscrit dans une situation de communication. D’ailleurs, la socialisation de l’individu est étroitement liée aux communications qui s’établissent entre lui et son environnement : l’individu qui communique se socialise.

Grâce aux moyens de communication qui existent aujourd’hui et que nous avons à notre disposition, la Terre est actuellement un village planétaire. Il est possible de connaître ce qui se passe à l’autre bout du monde quasiment en temps réel. Cependant, malgré une transmission de l’information de plus en plus rapide et des moyens et techniques toujours plus performants, la communication n’est pas toujours efficace. En effet, il ne faut pas confondre rapidité technique et rapidité de communication, ni efficacité technologique et efficacité de la communication.

L’information

o

« Le droit à l’information repose sur un seul fondement : l’information est un bien public qui doit être accessible à tous et n’excepter aucun domaine de la vie économique, sociale et politique. L’exercice de ce droit ne consiste pas seulement dans le droit d’être informé, mais aussi dans le droit d’informer . »

l

Henri Maler et Mathias Reymond – Médias et mobilisations sociales, 2007

Il ne faut pas confondre la communication et l’information. En effet, la communication tend à un échange entre deux et plusieurs personnes. L’information est une transmission de données à sens unique. Lorsque vous regardez le journal télévisé, le présentateur vous transmet une information. Mais si vous ne la comprenez pas, vous ne pouvez pas interagir avec lui pour qu’il précise ses dires.

L’information est un élément de connaissance, qui peut être collectétraitéconservécommuniqué au sein même de l’association ou auprès de ses partenaires.

L’information est constituée de deux éléments à savoir :
– Le contenu
– Le sens et l’interprétation que fait chaque personne de ce contenu.

Ainsi, la communication est un élément indissociable de l’information afin de réviser, d’échanger et de contraster l’information apporté par chaque intervenant.

Pour qu’une information soit de qualité, elle doit être :

fiable, c’est-à-dire que la source est connue ou est clairement identifiable.
pertinente, c’est-à-dire qu’elle doit répondre à un besoin.
d’actualité, c’est-à-dire que les renseignements sont récents et mis à jour régulièrement.
non redondante, c’est-à-dire nouvelle ; elle ne doit pas être déjà dans l’association.
accessible, c’est-à-dire que l’on peut obtenir facilement.

Le soutien

Le soutien est le réseau sur lequel chaque individu peut s’appuyer par rapport à une demande précise ou un manque d’informations spécifiques. Il peut également faire référence à la disponibilité et à la qualité des « relations aidantes ».

  • La notion de soutien peut être définie de deux manières. Tout d’abord, d’un point de vue sociologique, il consiste en la présence d’un réseau social de contraintes et d’obligations mutuelles entourant la personne, et qui lui procure une assistance en cas de besoin. Ensuite, d’un point de vue psychologique, il fait référence à la disponibilité de « relations aidantes » et à la qualité de celles-ci.

Il existe plusieurs types de soutien :

    • Le soutien informatif comprend des conseils, des avis, des propositions, mais aussi des informations ou des connaissances sur la façon, par exemple, de réaliser un travail ou de soigner une maladie ou 
    • Le soutien préventif qui, de part une information spécifique sur une sujet donnée, permet la mise en place d’un plan d’action  adaptée pour prévenir d’une situation complexe. 
    • Le soutien émotionnel apporte un sentiment de compréhension, de réconfort , en particulier dans les moments difficiles, comme un échec sur le plan professionnel ( harcèlement ou mauvaise intégration au sein d’une société ) ou des difficultés sur le plan personnel (une annonce d’un diagnostic difficile au sein d’une famille par exemple).
  • Le travail en réseau est une caractéristique importante du travail dans le secteur du bien être et de la santé. En effet, chacun est amené à collaborer avec d’autres, afin d’accroître la pertinence de leurs actions et d’effectuer des relais en terme de suivi et d’information envers autrui ( individus et/ou professionnels du milieu) . La qualité des échanges entre les différents organismes peut être assimilée à une forme de soutien social : lorsque les contacts sont positifs et que les demandes aboutissent, les professionnels se sentent encouragés et épaulés. Dans cette lignée, les supervisions collectives entre professionnels de différents milieux, mais aussi les formations, s’avèrent être des ressources précieuses permettant de développer et d’entretenir le travail en réseau. Il est également utile de mentionner la présence d’un soutien informel (qui peut, par exemple, s’entretenir lors de contacts téléphoniques).

L’interdisciplinarité

 

Il s’agit d’échanger, de communiquer et de travailler ensemble afin de reconstruire une réalité morcelée, artificiellement, par un cloisonnement des disciplines et viser l’acquisition de compétences transversales. C’est une approche qui s’impose dès lors qu’on aborde un problème concret, un projet, un sujet, ou un concept.

L’approche interdisciplinaire s’impose de manière évidente dès le moment où l’on change de regard sur le monde, où on le voit comme un enchevêtrement de système où, comme le dit E. Morin, « il s’agit désormais de concevoir les objets comme des systèmes« .

Il y a plusieurs façons de pratiquer l’interdisciplinarité :
– solliciter d’autres disciplines quand le sujet le demande (BAILLY et SCHILS, 1988)
– composer un groupe pluridisciplinaire pour travailler sur un même thème, chacun traitant un aspect particulier (BAILLY et SCHILS, 1988)
– approcher globalement un problème puis faire appel aux différentes méthodologies disciplinaires pour analyser la situation et la découper en problèmes et trouver des solutions alternatives (GIORDAN et SOUCHON, 1992)